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Pourquoi et comment diversifier son portefeuille d’investissement ?

Le décor a changé. La politique de taux adoptée ces dernières années par les banques centrales ne joue plus en faveur de l’épargne dite de précaution. Pour espérer retrouver un niveau de rentabilité satisfaisant, l’épargnant n’a plus d’autre choix que d’élargir son portefeuille d’investissement. Stéphanie Lambert, Responsable métier des chargés d’affaires en gestion de patrimoine à la Caisse d’Epargne Nord France Europe, prône une stratégie de diversification des actifs.

Sur quelle part de mon capital suis-je prêt à prendre des risques pour augmenter mon potentiel de rendement ? Si cette question a son importance, c’est que certains placements d’épargne de précaution ont vu leur rendement s’affaiblir. « Il faut ajouter à cela un contexte fiscal moins favorable depuis la loi de finances 2013 avec la disparition des prélèvements forfaitaires libératoires pour certains placements et le rôle parfois non négligeable de l’inflation sur le niveau de rémunération », renchérit Stéphanie Lambert.

Maîtriser le couple rendement / risque

Diversifier une partie de son portefeuille permettra à l’épargnant d’améliorer son rendement, et de diluer le risque auquel il s’expose. « Il faut comprendre que risque et rendement vont de pair. Les actions au potentiel de performance plus élevé ont aussi un potentiel risque plus important. Mais il est possible de maîtriser ce couple « rendement risque » grâce à des stratégies comme l’achat par abonnement ou la sélection élargie à d’autres produits actions complémentaires. Notre offre d’allocation d’actifs en architecture ouverte présente l’énorme avantage pour l’épargnant de pouvoir sélectionner d’autres sociétés de gestion aux convictions complémentaires à celles de nos gérants », affirme Stéphanie Lambert.

Une prise de risque raisonnée et cohérente avec son patrimoine et ses revenus

Qu’il s’agisse de préparer sa retraite ou d’accéder à la propriété, formuler clairement ses objectifs financiers permettra de définir deux éléments décisifs que sont l’horizon d’investissement et l’objectif de performance. « Améliorer le rendement de son épargne ne nécessite pas forcément une prise de risque importante. Mais il est primordial de faire un bilan financier de ses avoirs pour que les décisions d’investissement soient pérennes et corrélées aux objectifs patrimoniaux de l’investisseur. La durée de placement recommandée pour un fonds actions par exemple est de 5 à 8 ans », insiste Stéphanie Lambert. L’allocation d’actifs proposée doit être également cohérente avec le niveau de compétence financière de l’investisseur et sa sensibilité au risque.

Une fois les véhicules d’investissement choisis (fonds actions de conviction, fonds diversifiés, fonds patrimoniaux, fonds flexibles, fonds euros dynamiques, Sociétés civiles de placement immobilier de bureaux ou de commerces…), il est préconisé de varier les zones géographiques et tous les secteurs d’activité (immobilier, santé, matières premières, télécom, industrie, agroalimentaire…) pour multiplier les opportunités et augmenter encore la probabilité d’améliorer ses performances. On pourra ensuite affiner son investissement avec des thématiques précises comme les ressources durables ou les secteurs créateurs d’emploi (dits ISR). Il ne restera plus alors qu’à encadrer cette diversification grâce aux diverses options (sécuriser les plus-values réalisées, minimiser les moins-values…) proposées notamment par les contrats d’assurance vie.

Quelle enveloppe fiscale ?

Assurance vie et PEA sont les deux enveloppes les plus communément utilisées. La première autorise la diversification des placements sur un très grand nombre de classes d’actifs et est fiscalement avantageuse dans le cas d’une transmission. Le cadre fiscal de la seconde est particulièrement adapté aux durées conseillées pour un investissement sur les marchés d’actions (5/8 ans). Plus manœuvrable et plus audacieux, le PEA autorise jusqu’à 100 % de prise de risque et les arbitrages peuvent être effectués à l’intérieur du plan sans déclencher le compteur fiscal. Certains produits éligibles au PEA ne sont pas envisageables dans le cadre de l’assurance-vie et inversement (lire également : Investir sur les marchés actions : PEA, assurance vie, et pourquoi pas les deux  ? ).

Rédaction achevée au 19/02/2016, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires.
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