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Décès, invalidité : comment anticiper la protection de votre famille ?

Se projeter dans l’avenir pour anticiper les risques de la vie n’est ni un exercice facile, ni une idée plaisante. Pourtant, lorsqu’un drame personnel survient, s’y être préparé permet de faire face plus aisément aux problématiques financières qui en découlent (perte de salaire, soins médicaux, frais d’hospitalisation…). Tour d’horizon des bonnes questions à se poser selon votre situation personnelle pour protéger votre famille.

Lors de situations difficiles comme l’invalidité et le décès, comment s’assurer que ses proches seront bien couverts et ne manqueront de rien ? Anticiper ce type de questions en mettant en place suffisamment tôt les solutions de prévoyance adéquates, c’est s’assurer que sa famille ne se retrouvera pas dépourvue à la suite d’un drame.

Faire un bilan de prévoyance

« En amont d’un choix de garantie, établir un bilan de prévoyance est un bon moyen d’identifier la ou les meilleures solutions de couverture pour l’adhérent et sa famille », précise Celina Vazquez, responsable du département Offres et Ingénierie de la Caisse d’Epargne Île-de-France.

Plusieurs données sont donc à prendre en compte afin d’identifier une couverture prévoyance optimale :

    • le statut professionnel de la personne : il détermine de possibles contrats collectifs notamment via l’entreprise ou les accords de branche ;
    • le patrimoine accessible immédiatement pour faire face aux dépenses : quelles peuvent être les liquidités disponibles rapidement ;
    • le dernier revenu professionnel de référence et les charges : ces éléments permettent d’évaluer le montant de rente souhaité pour éviter toute dégradation de niveau de vie trop important ;
    • et enfin, sa situation familiale et maritale.

La question centrale est donc de déterminer en fonction de situations d’incapacité, d’invalidité ou de décès quelle sera la perte de revenus, voire les dépenses supplémentaires auxquelles faire face ou les engagements financiers compromis. Quelles sont les conséquences pour les proches ? Quel est l’impact sur les biens ? Quel est le niveau des charges du foyer (impôt sur le revenu, emprunt, éducation, etc.) ?
Par ailleurs, la prévoyance fait aussi partie intégrante de la gestion de patrimoine. En effet, si les situations de décès, d’invalidité et les accidents ne sont pas anticipés, ils ont de lourdes conséquences financières et peuvent pousser à une remise en question brutale des stratégies patrimoniales établies (constitution du patrimoine, transmission, etc.).

Prendre en compte sa situation professionnelle

Dans le cas d’un salarié, il lui faut au préalable se renseigner auprès de son entreprise, certaines ayant mis en place une couverture prévoyance pour leurs collaborateurs. Bien souvent, celle-ci inclut une rente éducation pour les enfants. Cependant, dans la mesure où il s’agit d’un produit « collectif », le salarié doit vérifier si ce type de produit représente une solution parfaitement adaptée au profil de sa famille et à son objectif patrimonial. « Pour le chef d’entreprise, non salarié, le sujet est encore plus crucial, puisque sa protection peut être réduite aux minima, poursuit Celina Vazquez. La prévoyance revêt donc un caractère essentiel, d’autant plus s’il est le seul revenu de la famille. »

Une nécessité pour tous les profils

Prenons l’exemple d’un père de famille, cadre supérieur, qui choisit de souscrire une assurance décès pour un capital garanti de 500 000 € pour lequel il cotise afin d’assurer la protection de sa famille. Ainsi, en cas de décès, sa femme et ses enfants pourront conserver leur habitation et régler les droits de succession, l’IR et l’ISF. En outre, il a aussi choisi le versement d’une rente mensuelle d’éducation de 3 000 € pour chacun de ses enfants et ce jusqu’à leurs 26 ans révolus.

De la même façon, le chef d’entreprise non salarié qui opte pour une assurance décès pour un capital garanti de 1 million d’euros, pourra permettre à son conjoint d’organiser la transmission de l’entreprise sereinement grâce à l’appui de ce capital.
D’autres contrats de type « Garantie des Accidents de la Vie (GAV) » viennent protéger le souscripteur et/ou les membres de sa famille, victimes d’un accident dans le cadre de la vie privée (accident domestique, de sport, attentat, agression, catastrophe naturelle, etc.). Ainsi, victime d’un AVC ou d’un cancer qui l’empêche de reprendre une activité professionnelle, le bénéficiaire d’un contrat GAV pourra bénéficier du versement de 20 % de son capital décès pour faire face à une situation d’urgence.
Enfin, en cas de décès, des solutions existent également pour anticiper l’organisation et le financement des obsèques, grâce au versement d’un capital de 3 000 à 8 000€. Une aide précieuse qui permet aux proches du défunt de faire face aux premières urgences plus sereinement.

Pour plus d’informations, votre chargé d’affaires Gestion Privée est à votre disposition pour vous conseiller et vous guider vers les solutions les plus adaptées à votre situation.

Rédaction achevée au 17/06/2015, sous réserve d’évolutions de l’actualité économique et financière, ainsi que des dispositions fiscales, juridiques et réglementaires. Article mis à jour le 10/04/2016.

 
Celina Vazquez, Responsable du Département Offres & Ingénierie,

Caisse d’Epargne – Gestion Privée

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